Un rôle aux multiples facettes et riche en apprentissage.
par Laura Carfantan – printemps 2025
Secrétaire du BDE : ranger, structurer, fluidifier
Quand j’ai intégré le BDE en tant que secrétaire, je me suis tout de suite attelée à une mission essentielle (mais souvent sous-estimée) : mettre de l’ordre. Trier les anciens documents, ranger les dossiers, retrouver une logique dans nos archives… Bref, poser les fondations d’une année bien organisée.
Mais être secrétaire, ce n’est pas que de l’administratif. C’est aussi assister à toutes les réunions, rester concentrée pendant les discussions souvent denses, et rédiger des comptes-rendus clairs et complets. Un vrai travail de l’ombre… qui fait toute la différence !
Archiculture : les coulisses (très intenses) d’un concert réussi
Mon plus gros défi de l’année ? Co-organiser le concert du festival Archiculture avec Mathis. Et là, on change de dimension : recherche d’artistes, devis à négocier, appels à passer, prestataires à convaincre, etc., le tout avec un budget ultra-serré. Un vrai parcours du combattant !
Le gros virage a été de changer de lieu : impossible de louer les Nefs, trop chères. On a donc opté pour le Solilab, plus abordable et déjà équipé pour accueillir un événement musical. Réunions, visites, configurations de la salle, planning des stands, gestion des loges… tout devait être pensé dans les moindres détails
Jour J : 1000 choses à gérer en 24h
Le jour du concert, on commence à 9h du matin : montage de la scène, installation des barrières, derniers achats pour les loges, accueil des artistes qu’on est même allés chercher nous-mêmes à la gare… Et la journée ne fait que commencer !
Pendant la soirée, il faut driver les bénévoles, veiller à ce que chaque poste soit couvert, courir partout pour résoudre les petits imprévus. Le public ne voit que la magie du moment, nous on est en coulisses, en mode sprint permanent. Et après les derniers départs ? Démontage jusqu’à 6h du matin. Épuisés, mais fiers.
Des retombées bien au-delà d’un simple concert
Le concert passé, il reste encore à faire les bilans, payer les factures, tirer les enseignements… et savourer les retours. Tous les artistes ont été ravis. Un jeune rappeur nous a confié qu’il pensait arrêter – ce concert lui a redonné confiance. Un groupe a depuis remporté le tremplin des Nuits de l’Erdre. Et un collectif local a été mis en lumière. On a semé des graines, et certaines commencent déjà à pousser.
Ce que j’en retiens : apprendre à faire avec (presque) rien
Cette année m’a appris à organiser, gérer, anticiper, négocier, diriger, improviser… Parfois avec très peu de moyens, mais beaucoup d’envie. J’ai découvert la force du travail en équipe, la rigueur que demande un projet bien mené, et la satisfaction immense d’aller au bout d’un défi collectif.
Être au BDE, c’est bien plus que “faire la fête” : c’est créer, porter, fédérer.
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