Bénévole polyvalent·e (H/F) pour la Coopé

par Hiba el Harti – printemps 2025

À la Coopé, on apprend vite que les intitulés de poste sont plus souples que les horaires d’ouverture.

compter les cartons – © photographie de l’auteure

Si je savais que je serais engagée en tant que Responsable de Communication, pour tout faire… sauf de la communication, je ne l’aurais peut-être pas cru.

De midi à 14h, c’est la plage sacrée de la Coopé. Tout le monde la connaît, postée juste devant le Restaurant Universitaire (RU) de l’ENSA, portée entièrement par ses bénévoles qui assurent les permanences avec le sourire (et parfois des cernes). Cartons, stylos, carnets, cutter on y trouve tous les essentiels à la survie d’un·e étudiant·e en archi. La coopé tourne grâce aux permanences : un à deux créneaux d’une heure par semaine, où on vient vendre, conseiller, papoter, ranger… et parfois juste tenir le comptoir avec un repas à la main, les jours où il y a moins de monde.

C’est d’ailleurs à travers ces permanences que j’ai découvert la Coopé en L2. On m’a vendu un accès libre au stock et, surtout, 10 % de réduction quand on fait partie de l’asso. Franchement, qui refuserait ça en échange d’une ou deux petites heures d’engagement par semaine ? Petit à petit, je me suis retrouvée embarquée dans le caddie de la Coopé, direction une belle aventure pleine de rencontres et surtout, vers le 1A, là où tout se passe.

Car en réalité, la Coopé, ce n’est pas seulement ce local au 0A. Son stock est planqué au 1A, et c’est aussi là qu’ont lieu les réunions du bureau, les prises de décisions de dernière minute, les galères de gestion… et les meilleurs fous rires.

vue sur les stocks de la Coopé – © photographie de l’auteure

Être au bureau, c’est toute une autre histoire. Je n’ai jamais été aussi polyvalente : réception de commandes, rangement de stocks, conseils aux étudiant·es plus jeunes en panique pré-rendu, services de vente improvisé, hors horaires, réunions pour les commandes du semestre (et celles des packs de rentrée), gestion d’urgences (comme une rupture de carton bois 2 mm la veille d’un rendu), ou encore… répondre à un mail enflammé de « Adopte un mec » à cause d’un détournement de l’image de leur caddie sur notre site.
Et parfois, oui, vraiment parfois : poster sur Insta pour dire « nouveaux carnets en stock », ou annoncer un nouvel évènement.

visuel pour le compte Instagram de la Coopé – © visuel de l’auteure

Ce joyeux bazar, c’est ce qui a rendu l’expérience unique. Un apprentissage constant, dans la bonne humeur, avec des gens formidables. On y développe un vrai sens de l’organisation, de la débrouille, de l’écoute, de l’improvisation, du travail d’équipe… et une capacité étonnante à vendre des rouleaux de calque tout en mangeant un sandwich derrière le comptoir.

Des cartons, du calque, des cutters… et des souvenirs plein les bras. Et franchement, ça vaut bien plus que 10 %.

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