par Guillaume Belloncle — automne 2022
Porter des sujets au cœur de la vie étudiante auprès du ministère de la Culture, via mon mandat au CNESERAC, est l’occasion de développer des compétences.
Je suis étudiant en 5e année de double cursus Architecte-ingénieur. À côté de ces études, déjà bien prenantes , je suis engagé dans plusieurs associations (Les lézards scéniques, troupe d’impro de l’ensa Nantes, en tant que trésorier, notamment) et instances locales (le Conseil d’Administration de l’ensa Nantes et le Conseil de Vie Étudiante) ou nationales. Aujourd’hui, je suis élu au CNESERAC pour représenter les étudiants des ENSA auprès du ministère de la Culture.
Le CNESERAC, c’est quoi ce truc là ? C’est le Conseil National de l’Enseignement Supérieur et la Recherche Artistiques et Culturels. Il s’agit d’une instance consultative du ministère de la Culture, qui permet la représentation des établissements d’enseignement supérieur et de recherche culture (ESRC). Il regroupe des représentant·e·s étudiant·e·s, enseignant·e·s, administratifs des écoles sous la tutelle du ministère de la Culture et d’autres partenaires dans les domaines de l’art, de la culture, des sciences, de l’économie… C’est une instance de dialogue sur différents sujets, tels que la santé, l’insertion professionnelle, le rapprochement universitaire, la législation ou le financement de nos établissements. Véritable fer de lance du ministère de la Culture, elle contribue à la définition des stratégies de cette dernière. Pour les étudiants, elle facilite le lien avec les acteurs qui construisent la politique de l’enseignement de nos écoles.
Chaque année des sujets différents sont traités. Cette année, les travaux prioritaires sont, par exemple, la mise en place d’un plan pour la santé des étudiant·e·s pour toutes les filières, l’intégration des enjeux écologiques au sein des différentes ENSA.
Cet engagement est ainsi l’occasion pour moi de gagner et développer des connaissances, voire des compétences diverses : juridique, budgétaire, institutionnelle … où mes aptitudes d’écoute, d’échanges, de dialogue ont été renforcées. Débattre, convaincre, défendre par l’argumentaire participent aux apprentissages de la rhétorique, fort utiles dans un monde où la communication est si prégnante. Dans un même temps, c’est la possibilité de porter des sujets importants, de société (santé étudiant·e·s, lutte contre les violences et harcèlement sexistes et sexuels, transition écologique, etc.) et de pouvoir participer à leur construction et à leur évolution. C’est ainsi, convaincu de l’importance de s’engager pour la société, que je participe aux instances locales et nationales pour représenter les étudiant·e·s et contribuer à la vie des ENSA.